Retrouvez l’article de Forbes France, rédigé par Sylvie GAMET
Extrait :
« Pour autant les patrons n’ont toujours pas la cote auprès du grand public. On pourrait penser que l’entrepreneur, tant qu’il s’essaie à devenir patron, est attachant, tel le preux et romantique héro partant à la conquête d’un nouveau royaume… En revanche quand il réussit, il endosse, en France, l’image détestable du “vilain patron”. En effet, le succès, bien que désiré et envié, est dénigré, tabou, comme l’est tout autant l’échec ! Tenter est bien vu, mais gare à celui qui échoue ou réussit ! Finalement, l’entrepreneuriat souffre de romantisme : le parcours , la tentative, le courage de l’action séduisent et intriguent, mais dès que le dénouement est connu, qu’il soit heureux ou non, la magie n’opère plus. Retour brusque à la réalité économique. Fin de la parenthèse enchantée pour les uns ou sortie d’une impasse pour les autres. L’entrepreneur serait-il aussi maudit que nombre d’artistes? »